Une aventure au Laos : le récit de voyage de Camille

Je n’y avais jamais été. J’avais déjà fait le Sri Lanka et Bali et je voulais continuer à découvrir l’Asie, surtout la partie du Sud-Est. Le Laos est un pays encore préservé et authentique. J’hésitais entre la Thaïlande et le Laos, mais j’ai opté pour la découverte du Laos en petit groupe, avec un guide qui pouvait vraiment nous amener loin des sentiers battus. Et une fois sur place, je me suis réellement rendu compte de l’importance de mon guide car les laotiens ne parlent pas du tout anglais.

Je pense que c’est Wendi, une française qui s’est installée au Laos pour mettre  en place un “sanctuaire pour éléphants”. Quand on est partie pour ce sanctuaire, j’avais quelques aprioris. Je pensais que ça allait être un endroit très touristique. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre et au final, j’ai rencontré Wendy qui depuis petite voulait s’occuper des éléphants. Elle est arrivée au Laos sans diplôme de vétérinaire ou quoi que ce soit et aujourd’hui, elle se bat pour sauver les éléphants. Quand nous y étions, trois éléphants étaient présents dans le sanctuaire. L’organisation Mekong Elephant Park se bat pour sauver les éléphants du tourisme de masse, ils vous transmettent vraiment leur passion pour les animaux.

Je pense que c’est le deuxième trek dans les montagnes du nord, il dure deux jours et une nuit. Il n’est pas trop difficile car c’est assez plat. Mais, on traverse plusieurs fois la rivière, ce qui pimente l’aventure et amène beaucoup de moments drôles et mémorables ! Puis, on arrive dans l’après-midi dans un village perché à mille mètres d’altitude sur la montagne… Le lendemain matin, on se réveille pour observer le lever de soleil avec, en prime, une splendide mer de nuages. C’était un moment magique !

C’est vraiment les treks où on part loin de tout. Pendant le voyage, on arrive dans une ville plus touristique donc en partant sur les treks, on se dit qu’on va croiser du monde. En fait, tu marches cinq minutes et il n’y a plus personne donc on se retrouve que le groupe et les guides. On croise les locaux, on n’a plus de réseau donc c’est super pour une déconnexion. On est réellement coupé de tout, ça fait une bonne pause qui nous fait sortir de notre zone de confort. On dort chez l’habitant donc les conditions sont plutôt rustiques. C’est un excellent moyen de lâcher prise et de vivre une véritable expérience, pour garder des souvenirs mémorables.

J’ai vraiment bien aimé Luang Prabang. Il y a des temples un peu partout, des marchés et, même si nous ne sommes pas les seuls, cela reste à taille humaine. On ressent une certaine sérénité en se baladant dans la ville, à travers les petites maisons de style colonial.

C’est un vrai régal, comme partout en Asie selon moi. Il y a pas mal d’influences thaï et vietnamiennes. Leur cuisine illustre parfaitement le partage et la générosité, on nous amène tous les plats à table. On a toujours du riz, des légumes sauce aigre douce, plein d’herbes différentes, du poisson ou de la viande en sauce. En fait, à chaque repas, on avait deux ou trois plats avec des viandes différentes, des légumes, c’était vraiment à profusion. On a aussi toujours eu une soupe en entrée et ils remplissent sans s’arrêter. La cuisine est assez épicée, mais ça reste correct pour nos palais et c’est réellement goûteux.

C’est un pays qui est encore très préservé du tourisme de masse donc il faut absolument y aller maintenant. Le nord avec les treks chez l’habitant où tu vas voir des ethnies qui ne vivent pas comme nous, c’est complètement dépaysant. Dans ce pays, même s’il y a des sites majeurs, on arrive facilement à se retrouver seul avec notre groupe et c’est très agréable. Les voyageurs qui aiment la culture pourront découvrir le bouddhisme, mais aussi les animistes dans les villages reculés.

Le fait de voir une petite partie du nord et une partie du sud, mais aussi le trek chez l’habitant. L’itinéraire est vraiment bien fait, il n’y a pas de temps mort et c’est très bien organisé. On voit plein de paysages différents entre le nord et le sud.