Pour la sortie du dernier épisode de la saison 1 de notre podcast d’aventure “Le Café des Voyageurs” sur le concept du Trek en Terre Inconnue, aussi appelé TTI, nous avons interrogé Franck, voyageur et ambassadeur Atalante. Parti en Éthiopie grâce à ce concept unique, il se livre sur son expérience vers l’inconnu.

L’inscription au Trek en Terre Inconnue
Qu’est-ce qui t’a attiré dans le Trek en Terre Inconnue ?
“C’est de ne pas faire comme les autres et de partir vers l’inconnu, sans suivre un itinéraire classique et en sortant des sentiers battus. C’était mon premier voyage avec Atalante, même si je connaissais déjà la marque par des échanges avec d’autres voyageurs, et j’ai sauté direct dedans !”
Comment as-tu entendu parler de ce concept unique ?
“De mémoire, il me semble que c’était une annonce sur Internet, peut-être sur Facebook ou une autre plateforme. Je faisais justement des recherches pour trouver une destination à cette époque et je me suis dit “c’est ça que je dois faire !”. C’est vraiment un hasard qui m’a conduit à cette super découverte.”
Comment s'est passé le processus de sélection ?
“Je me suis inscrit et j’ai rempli un premier questionnaire. Ensuite, j’ai été contacté pour un second questionnaire, cette fois avec un conseiller. À ce moment-là, je leur ai proposé de venir directement en agence pour un échange en personne, et c’est ainsi que j’ai découvert l’agence d’Atalante à Lyon. L’entretien s’est donc déroulé directement sur place.
Ensuite, on m’a laissé entendre que ma candidature était quasiment validée. J’étais très content d’être sélectionné, mais aussi un peu stressé, car pour moi, c’était une vraie nouveauté, une nouvelle expérience. Cela allait à l’encontre de mon fonctionnement habituel, car j’aime généralement tout organiser à l’avance. Là, il fallait que je me laisse porter. Je partais donc vraiment vers une nouvelle aventure, à la fois dans le voyage et dans l’art du lâcher-prise. Et, j’étais plutôt fier de moi quand j’expliquais aux autres ce que serait mon futur voyage.”
Est-ce qu’il y avait des indices ou des fausses pistes dans la liste d’équipement ?
“Le seul indice était peut-être un duvet avec un confort jusqu’à 0°C. Je ne pensais donc pas vraiment que je partais en Afrique, car dans ma vision, il faisait chaud là-bas, même en altitude. Donc en réalité ça ne m’a pas du tout aidé à deviner la destination, mais c’est le but en même temps.”

La découverte de la destination et du groupe
Quelle a été ta réaction lorsque tu as appris que tu partais en Éthiopie ?
“La révélation s’est faite à l’aéroport, à Paris. Il y avait une petite zone aménagée par Atalante, et c’est là que j’ai découvert la destination : l’Éthiopie.
J’étais ravie, enthousiaste à l’idée de découvrir ce pays, car c’est un endroit qui, au fond de moi, m’a toujours intriguée et fascinée. Je ne savais pas exactement ce que j’allais y trouver, mais j’avais vraiment hâte de le découvrir !”
J’étais ravie, enthousiaste à l’idée de découvrir ce pays, car c’est un endroit qui, au fond de moi, m’a toujours intriguée et fascinée. Je ne savais pas exactement ce que j’allais y trouver, mais j’avais vraiment hâte de le découvrir !”
Aurais-tu choisi de partir en Éthiopie sans l’expérience du trek en Terre inconnue ?
“C’est un peu difficile à dire, mais je pense que oui. En tout cas, ce type de voyage, c’est-à-dire avec ce genre d’itinéraire et d’expérience — sans parler du concept à l’aveugle — si on me le propose même dans une autre destination similaire, je dis oui tout de suite.”
Comment s’est passé la rencontre avec tes co-voyageurs ?
“Tout simplement, dans le hall de l’aéroport. Nous sommes tous arrivés un peu en avance, chacun selon son moyen de transport, et on s’est plus ou moins reconnus.
Plus l’heure du rendez-vous approchait, plus on a compris qu’on faisait partie du même groupe.
Plus l’heure du rendez-vous approchait, plus on a compris qu’on faisait partie du même groupe.
Il n’y avait pas eu d’échanges avant, mais le contact a été fluide et agréable dès le début. Évidemment, on s’est tous un peu posés la question : “Et toi, tu penses que l’on va où ?””

L’aventure du Trek en Terre Inconnue
Quelle était l’ambiance du groupe durant le voyage ?
“Le groupe était sympathique et très bienveillant. Il y avait une belle convivialité, beaucoup d’échanges et une vraie curiosité pour tout ce que nous découvrions chaque jour. Nous avons profité pleinement du voyage et de tout ce que ce format nous a permis de découvrir ensemble.”
Quelle a été ton expérience la plus marquante dans le pays ?
“Ce voyage, dans sa globalité, a été profondément marquant pour moi, notamment grâce à toutes les rencontres que j’ai faites et tout ce que j’ai pu voir. Mais, ce qui m’a le plus marqué, c’est la visite de la mine de sel du lac salé Karoum, situé dans la dépression du Danakil. D’abord à cause de la chaleur extrême, qui crée une ambiance hors du commun. Mais surtout à cause des conditions de travail des personnes sur place : beaucoup travaillent à mains nues, sans aucune protection, ni contre le soleil, ni pour les yeux, les pieds ou les mains. Ce sont des images qui m’ont profondément touché.
À ce moment-là, je me suis dit : "On ne peut pas rester sans rien faire." C’est pour cette raison que, à mon retour en France, j’ai organisé une collecte et réussi à réunir des fonds pour acheter des gants de protection et des lunettes de soleil. Grâce à Atalante, j’ai pu faire parvenir ce matériel sur place.”

Est-ce qu’il y a une ou plusieurs rencontres qui t’ont marqué particulièrement ?
“Il y en a plusieurs, mais j’en retiendrai une en particulier, qui m’a profondément marqué. C’était lors de la traversée d’un village. Nous avons été invités par la maîtresse d’école à venir boire un café chez elle. Ce moment a été intense et chargé d’émotion, surtout lorsqu’elle nous a demandé, très simplement, pourquoi nous venions marcher dans son pays.
Nous étions assis dans sa case, coupés du monde. Il n’y avait qu’elle et nous, comme dans une bulle hors du temps. On a été incapables de lui répondre avec des mots justes, à part lui dire que son pays était magnifique, tout comme ses habitants, et que ça valait vraiment la peine de venir. Encore aujourd’hui, quand j’en parle, les émotions de ce jour-là remontent. C’est un moment que je n’ai vécu qu’une seule fois, et que je ne revivrai peut-être jamais.
Même dans cette intimité, les animaux faisaient partie de la scène. J’ai une photo où l’on voit un âne passer sa tête dans la case, comme s’il participait à l’échange. C’était incroyable, on avait vraiment l’impression qu’il faisait partie du groupe. À vivre, c’était extraordinaire. Et tout cela, grâce à notre traducteur, qui a su créer le lien et nous ouvrir à cette rencontre.”
As-tu une ou plusieurs anecdotes à nous partager ?
“C’était le deuxième jour, lorsque nous avons pris les véhicules pour un transfert. Nous avons crevé en pleine ville et le minibus s’est arrêté à moitié sur la route, alors que la circulation était intense dans tous les sens. La réparation s’est faite avec des moyens locaux, parfois plus ou moins conventionnels. Par mesure de sécurité, il fallait absolument réparer la roue : cela a donc été fait dans le village suivant.
Et pendant ce temps-là, nous avons eu la chance de découvrir notre première cérémonie du café, en attendant la fin de la réparation. C’était une ambiance très sympa, un imprévu agréable qui nous a permis de plonger directement dans la vie locale.”

Un concept unique et mystérieux
Quel est l’atout principal d’un concept comme le TTI selon toi ?
“L’inconnu, c’est clairement le concept. C’est accepter de ne pas tout contrôler, sortir de sa zone de confort, ne pas savoir exactement ce qui va se passer au jour le jour, et surtout, accepter de lâcher prise.”
Comment résumerais-tu ton expérience ?
“Elle a été fabuleuse. Ça a été une très belle expérience, enrichissante sur le plan personnel, grâce aux rencontres et aux moments de partage avec les habitants.
Émotionnellement déstabilisante, certes, mais j’en garde un profond plaisir, fait de découvertes et d’échanges.
Émotionnellement déstabilisante, certes, mais j’en garde un profond plaisir, fait de découvertes et d’échanges.
J’ai rencontré de belles personnes et découvert un magnifique pays. Je remercie Atalante de m’avoir permis de vivre cela. Aujourd’hui encore, ça reste la plus belle expérience de voyage que j’aie vécue. J’ai traversé quelque chose de tellement fort et inédit que ça m’a véritablement recentré. Ça change un peu la vie, même si, bien sûr, j’ai repris le cours de mon quotidien.”

Nous remercions Franck pour son partage, touchant et sincère. Comme lui, laissez-vous tenter par l’expérience du Trek en Terre Inconnue et restez informés pour l’édition 2026… En attendant, le prochain départ du Trek en Terre Inconnue a lieu en juillet 2025. Vous découvrirez donc de nouveaux récits issus de cette expérience inédite. Si ce concept vous plaît et que vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à écouter l’épisode de notre podcast sur le Trek en Terre Inconnue.