Le Népal est une terre de trekking, mais aussi de spiritualité et d’hospitalité. La culture est passionnante, la nourriture délicieuse et la population locale accueillante. Vous aurez l’occasion de découvrir différentes facettes du Népal en voyageant avec nous. Mais, avant de partir, découvrez notre premier épisode de podcast, qui saura vous convaincre de tenter l’aventure au plus proche de l’Himalaya.
Vivez une immersion népalaise à travers les récits de Rudra, guide local passionné, Rajeev, responsable de notre agence locale, Audrey et Landry, voyageurs aguerris, Sonia Popoff, médecin spécialiste de la haute montagne et Mathis Dumas, guide de haute montagne ayant récemment gravi l’Everest.
Quels ont été vos moments forts au Népal ?
Landry, voyageur Atalante averti, est parti sur le Tour des Annapurnas et il nous raconte une des scènes qui l’a le plus marqué lors de son voyage : “Si je devais retenir une scène en particulier, je dirais que c’est la dernière soirée qu’on a pu partager avec le reste du groupe mais aussi les équipes qui nous ont accompagnés pendant le trek. On a pu partager un repas et des moments de danse et de chants népalais et français. C’était un véritable mélange des cultures qui était très intéressant à vivre”. De manière générale, Landry a été ébloui par la variété des panoramas rencontrés. Il nous explique : “Ce qui m’a le plus marqué, c'est le changement de paysages. Notre trek commençait dans la forêt avec des couleurs assez incroyables des rhododendrons en fleurs. Puis, il continuait avec une montée crescendo en altitude où la végétation laisse place petit à petit aux hauts sommets de plus de 8 000 mètres des Annapurnas.”.
Audrey, quant à elle, raconte son expérience de trek sur les balcons des Annapurnas et des Dhaulagiri : “Ce que j’ai vraiment retenu c’est ces vues magnifiques sur toutes ces montagnes. Mais, aussi, un autre aspect que j’avais moins imaginé, c’est la découverte de ces villages, ces rizières, des rhododendrons en fleurs et des rencontres riches en émotions qui se font au détour des chemins.”. Pour Mathis Dumas, “la première fois qu’on arrive dans la vallée de Khumbu et qu’on aperçoit l’Everest, c’est un moment extrêmement fort et particulier qu’il faut vivre au moins une fois dans sa vie”.
Ce sont autant d’expériences que vous pouvez vivre en voyageant au Népal. Entre somptueux paysages sur les sommets himalayens, rencontres locales touchantes et végétation étonnante.
Quelles saveurs népalaises retenez-vous ?
Pour Audrey, c’est l’évidence, “les momos, raviolis fourrés à la viande ou aux légumes, sont délicieux”. Cependant, un plat typique du Népal a aussi retenu l’attention de nos deux voyageurs : le dahl bat. Landry nous explique que “c’est un plat assez complet, plutôt agréable quand on revient de trek. C’est fait à base de riz, de lentilles, de légumes, parfois avec du poulet donc c’est assez varié. C'est des saveurs que l’on n’a pas forcément l’habitude de retrouver en Europe.”.
Les spécialités népalaises sont savoureuses et copieuses, parfaites pour les randonneurs qui souhaitent découvrir de nouveaux plats après une bonne journée de marche. Comme le dit Audrey, “On mange super bien tous les jours, même dans les lodges les plus reculés”. À Landry de renchérir : “C’est vrai que même dans certains lodges à plus de 4 000 mètres il y a toujours la même qualité qui se ressent et les équipes sont aux petits soins.”.
Quel est le quotidien de nos équipes locales ?
Rajeev, responsable de l’agence locale au Népal et népalais d’origine, nous explique que “l’agence locale basée à Katmandou a été créée en 2015 par nos soins avec Buddhi, Anup et Anurodh, des guides Atalante.”. L’Himalaya fait rêver bon nombre de voyageurs et pour Rajeev, “c’était une évidence d’avoir une agence sur place”. Cependant, comme il l’explique, “il a fallu définir une équipe de guides et de personnes qui travaillent au bureau, mais on sait le faire et on a mis en place des formations régulières pour les guides. Aujourd’hui, on a une très bonne équipe.”.
Pour Rudra, guide local issu de l’ethnie Chhetri, ce qui rythme son quotidien et l’anime, c'est “l’échange et le partage”. Né dans une famille hindouiste, Rudra s’est converti au bouddhisme il y a maintenant une quinzaine d’années. Selon lui, “la pratique à la base c’est la discipline. Moi, je ne suis pas un grand pratiquant, mais j’essaie d’appliquer la philosophie bouddhiste dans ma vie quotidienne.”. Au début, “on surveille notre respiration car c’est le plus facile pour commencer”. Ensuite, “il y a plusieurs techniques et plusieurs niveaux pour être en conscience”.
Comment gérer l’altitude au Népal ?
Lors d’expéditions en altitude au Népal, il faut absolument s’acclimater. Pour cela, il y a des règles à respecter comme l’explique Mathis Dumas. D’abord, il faut “écouter les guides et les sherpas qui connaissent parfaitement leurs montagnes et savent quel rythme il faut adopter, à quelle vitesse marcher ou encore quelle voie emprunter”. Selon lui, “il faut être humble face aux éléments et ne pas griller les étapes”. Mathis Dumas conseille de “faire un test avant de partir, surtout s’il faut passer des cols ou faire des ascensions, pour voir comment on réagit face à l’altitude pour ne pas se mettre en danger”. Il conclut en disant qu’en altitude, “s”il y a un doute il n”y a pas de doute, il faut redescendre”.
Sonia Popoff, médecin spécialiste de la haute montagne, rebondit sur les propos de Mathis : “il ne faut pas être trop ambitieux au début et augmenter progressivement le nombre de dénivelés à chaque entraînement”. Des consultations existent avec des médecins spécialisés comme elle, permettant de “tester ses capacités à supporter l’altitude, personnaliser son voyage et préparer sa trousse à pharmacie”. Ainsi, vous pourrez faire votre acclimatation dans les meilleures conditions pour éviter les complications liées au mal des montagnes. Comme l’explique le docteur et secouriste Sonia Popoff, “les symptômes tels que les nausées, les maux de tête, les vertiges sont normaux lorsque vous arrivez en haute altitude et prouvent que vous n’êtes pas encore acclimaté”. Plus vous montez en altitude et plus l’oxygène se raréfie. Ainsi, “si vous n’êtes pas correctement acclimaté et que vous voulez progresser trop rapidement, vous risquez de développer par contre des complications en lien avec ce manque en oxygène”. Par conséquent, il est important de respecter une règle de progression : “il ne faut pas dépasser plus de 400 mètres de dénivelés positifs par jour pour laisser le temps au corps de s’habituer”.
Le Népal est un pays aux mille visages, qui permet d’allier randonnées, rencontres et culture. Pour vivre pleinement l’expérience de cette destination, écoutez ce premier épisode népalais. N’hésitez pas à le partager autour de vous et à vous abonner à notre podcast d’aventure, pour découvrir les prochaines destinations !